Cloches fabriquées dans la fonderie Bollée au milieu du XIXesiècle.
Documents Gérard Bollée. La Vie Mancelle & Sarthoise n° 382
LâObéissante, due à Amédée Bollée père, la première automobile au monde.
Sur cette vue de 1923, il semblerait que l'Obéissante se trouve devant
la Banque de France au Mans. Au volant Amédée Bollée fils.
Documents Gérard Bollée. La Vie Mancelle & Sarthoise n° 382
Amédée père se rendit compte rapidement que le moteur à explosion avait un
bel avenir. Ainsi, ses deux enfants Amédée fils et Léon se
lancèrent dans cette voie avec succès.
Le premier se concentra sur des automobiles de grande qualité,
produites à quelques dizaines dâexemplaires, pour un ensemble
total atteignant 250 à 300 véhicules, le plus souvent vendus à des
familles aisées de lâOuest de la France.
Le second connut le succès dans dâautres domaines, comme avec son
extraordinaire machine à calculer (toujours visible au musée des
Arts et Métiers). Léon se lança dâabord dans la fabrication de
voitures à trois roues, bien peu confortables mais extrêmement
maniables, les fameuses Voiturettes. Paul Jamin, industriel et ami de
la famille, remporta deux des trois grandes épreuves au monde
courues en 1897 avec lâune dâelles.
Par la suite, ses grosses voitures sortirent en grandes quantités, pour
lâépoque. Ainsi, son type G fut-il produit à plus de 600
exemplaires.
La Première Guerre mondiale entraîna un bouleversement aussi dans le
domaine de lâautomobile. La grosse voiture de luxe montée à la
main fit place à de bien plus petits véhicules produits à la
chaîne. Amédée fils abandonna la voiture pour des segments de
moteurs, fort réputés.
Jean-Pierre Delaperrelle