Allons à la rencontre de Moïsette Moreau qui expose chez Thuard jusqu’au 27 février. Mancelle, elle profite de la retraite pour voyager et fixer le portrait des hommes et des femmes qu’elle rencontre. Elle les restitue ensuite au pastel sec ou à l’aquarelle gouachée. Amoureuse des vieilles pierres, elle distille également des paysages de la Sarthe à découvrir.

Mamers vient d’organiser le 40^e Concours national des rillettes, réservé aux fabricants qui n’emploient que du porc dans leur recette. Cent soixante-dix professionnels se sont disputé les médailles dans les trois catégories artisans charcutiers, bouchers charcutiers et salaisonniers. Les lauréats d’or de 2007 sont, dans le même ordre, Éric Aubin-Boivin de Bonnétable, Jacky Gautier de Sablé et la S.A Saussereau de Saint-Aubin-des-Coudrais.

Pour les amateurs de marche, ce fascicule d’une vingtaine de pages intitulé « Randonnées en vallée du Loir, sur les sentiers de Saint-Jean-de-la-Motte ». Il inclut une carte I.G.N. et recense six sentiers de petite randonnée. L’association locale entreprend également le balisage de deux circuits de 10 et 26 kilomètres pour les vététistes. Disponible pour 3 euros à la mairie et dans les commerces de la commune.

Un arrêté préfectoral va imposer aux propriétaires du bâti du centre historique du Mans d’effectuer un ravalement des façades tous les dix ans, à leurs frais ! A ce rythme, il va devenir luxueux d’habiter dans la chère Cité Plantagenêt. Pour le reste de l’agglomération mancelle, un nuancier coercitif choisi par la ville propose une palette de beiges, roses ou ocres. A vos bourses !

Autrefois comparables aux Longevernes et Velrans, dans « La guerre des boutons » de Louis Pergaud, les communes de Laigné et de Saint-Gervais-en-Belin ont enterré la hache. Restait tout de même à différencier les villages siamois, quand on ne sait plus où on habite. Un artisan local a donc réalisé une signalétique décorative à destination, aussi, des gens de passage !

Dans le Vieux-Mans, l’Hôtel de Salaines, que ce propriétaire fit construire en 1570 dans l’actuelle rue Saint-Benoît, tantôt appartenant à la ville, là à une privée au nom de Trouvé, fut dès lors l’asile des sans ressources et qui perdura jusqu’en 1978. Moult péripéties plus tard, la ville, du droit de préemption le réintégra. Elle vient de le céder à une S.C.I. qui le réhabiliterait en appartements conventionnés.

Feu "Radio Rillettes", la pirate d’avant Tonton qui en 1982 autorisa les survivantes à émettre sur la FM en toute légalité, devenue associative sous le nom de Radio Alpa, fête, qui l’eût dit, ses vingt-cinq ans ! Un beau pied de nez de résistance à tout ce qui subit le formatage du maître argent, avec une programmation de fête jusqu’à celle de la musique en juin 2007.